Points de Lagrange et Voiles solaires (1990)

Course Terre-Lune en voile solaire (suite)

Coup d'envoi donné à Dresde en octobre 90, lors de l'assemblée de la Fédération internationale d'Astronautique.

Après une centaine d'ellipses autour de la Terre, à bord d'un voilier entièrement poussé par la pression de radiation, le gagnant devait être le premier à photographier la face cachée de la Lune.

Le concurrent européen : un voilier franco-espagnol (de l'entreprise espagnole SENER).

Après la course Terre-Lune, Guy Pignolet propose de gagner un point de Lagrange, pour en étudier la stabilité :

"L'avenir des voiliers solaires est peut-être grandiose. Déjà, les Américains de la Planetary Society proposent une course Terre-Mars (...) Avec des voiles entièrement métallique -quelques couches d'atomes de sodium - de plusieurs kilomètres carrés, on peut envoyer des charges utiles de plusieurs tonnes. Rallier Jupiter en quelques mois, Mars en quelques semaines. Nos engins actuels sont bons pour quitter la Terre. Pas pour naviguer dans l'eespace. C'est comme si Christophe cOlomb avait exploré l'Amérique en mettant des petites roues à ses caravelles. Avec les voiliers solaires, nous concevons de sengins aux dimensions de l'espace."

Guy Pignolet, cité dans un article de Sylvestre Huet intitulé Terre-Lune à la Voile, publié par Science et Avenir en novembre 1990.